Pollution aquatique : 4000 truites meurent à Cusance
La pisciculture de Cusance, située dans la vallée du Cusancin, a été touchée par une pollution importante ce jeudi 2 octobre. C’est le propriétaire des lieux qui a découvert la situation, en se rendant sur son exploitation dans la matinée. « J’ai vu mes truites qui étaient sur le flanc, à la surface de l’eau », confie l’exploitant, joint par téléphone. L’homme a immédiatement prévenu les pompiers.
Les secours ont constaté une mortalité piscicole importante concernant environ 4000 truites sur les 48000 que compte l'élevage.
Des prélèvement ont été effectués et un point de captage situé dans le cours d'eau alimentant le bassin a été fermé par Veolia en préventif.
Le point de captage fermé
D’après un premier décompte, près de 4 000 spécimens ont trouvé la mort dans cette ferme qui compte près de 48 000 poissons. « Le bassin qui a été touché se trouve un peu à l’écart. Heureusement, il n’est pas alimenté par la même source que les plans d’eau principaux », indique David Bouhelier. Des prélèvements ont été effectués et un point de captage, situé dans le cours d’eau alimentant l’étang, a été fermé de manière préventive par Véolia.
Le résultat des analyses sous 48 heures
Qu’est-ce qui a pu engendrer la mort subite de tous ces poissons ? « Pour le moment, on n’en sait rien. C’est une situation plus que bizarre : je suis là depuis 25 ans et je n’ai jamais eu aucun problème, déplore l’éleveur. Nous devrions connaître les résultats des analyses d’ici 48 heures. » Les gendarmes de Baume-les-Dames et les agents de l’Office français de la biodiversité se sont également rendus sur les lieux. Ils ont ouvert une enquête afin d’identifier les raisons de cette pollution.
Information importante – Interdiction de la pêche sur la ColombineSuite à une mortalité massive de poissons constatée dans le cours d'eau la Colombine entre Charcenne et Choye, un arrêté préfectoral a été pris interdisant la pêche ainsi que la consommation de poissons sur ce secteur. Une enquête est en cours afin de déterminer l'origine de la pollution.
L'arrêté préfectoral est disponible en téléchargement sur notre site internet : arrete_interdiction_peche_usages_Colombine_Charcenne-1
Nous vous remercions par avance de respecter strictement cet arrêté jusqu'à sa levée officielle.
Merci de votre compréhension.
La pratique de la pêche implique, sous la responsabilité de chacun, l’adhésion aux valeurs véhiculées par les structures associatives de la pêche de loisir.
Ainsi la Fédération Nationale de la Pêche en France a décidé d’établir une charte, afin de rappeler les règles d’usage et de bon sens, articulée autour de 5 thèmes majeurs : sécurité et réglementation, respect du milieu naturel, des espèces, des lieux et des usagers.
Des règles simples à respecter pour une pêche vertueuse…
Cette charte concilie rappel des principes et engagements envers notre réseau associatif, avec diverses recommandations destinées aux pêcheurs pour la pratique de leur loisir, en toute sécurité, dans le respect des milieux aquatiques, de la faune et de la flore. Ce document a été adopté par l'Assemblée Générale de la FNPF le 27 septembre 2020.

La pêche est une des activités les plus populaires et traditionnelles car elle répond à de nombreuses aspirations individuelles, collectives et écologiques. Sa réglementation minutieuse contribue à préserver un milieu naturel français diversifié, riche et propice à une biodiversité aquatique irremplaçable.
Pour pouvoir pêcher, vous devez disposer d’une carte de pêche. Cette carte matérialise votre appartenance à une association de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPPMA) et plus globalement votre intégration au réseau associatif de la pêche de loisir. Par cette adhésion, vous contribuez également au financement de plusieurs actions en faveur de la protection et la préservation de notre milieu naturel et de sa faune piscicole. Vous pouvez vous investir dans les activités des associations de pêche pour la transmission du loisir, l’entretien et la surveillance des milieux aquatiques.
La pratique de la pêche implique, sous la responsabilité de chacun, l’adhésion aux valeurs véhiculées par les structures associatives de la pêche de loisir dont le respect de la sécurité et de la réglementation, du milieu naturel, des espèces pêchées, des lieux de pêche et des autres usagers (pêcheurs et autres).
Haute-Saône

Pêche : une carpe vivante se négocie jusqu’à 20 000 euros
Un marché du poisson trophée existe pour assurer les compétitions dans les étangs privés.
Pêche illégale et intensive : ces pêcheurs étrangers pillent nos rivières
Des groupes très organisés s’installent discrètement sur les rives et pratiquent une pêche intensive. Souvent illégale. Au point qu’un camion frigorifique viendrait parfois récolter le fruit de leurs pêches nocturnes. Ce phénomène perdure depuis une dizaine d’années et agace les pêcheurs. La fédération de pêche réagit en créant une brigade de gardes départementaux.

Dans un ruisseau de Haute-Saône, ce sont près de 300 kilos de poissons qui ont été retrouvés morts en raison d'une pollution. La Fédération de pêche ainsi que le maire de l'une des communes concernées indiquent souhaiter porter l'affaire en justice.
"L'eau, c'était de l'encre, elle était noire" : 300 kilos de poissons retrouvés morts dans un ruisseau à cause d'une pollution
Près de 300 de kilos de poissons retrouvés morts, sur six kilomètres le long du ruisseau de la Rigotte, dans le secteur de la commune de Molay, en Haute-Saône. C'est ce qu'ont découvert mardi 29 juillet les habitants du secteur, ainsi que le maire de Molay, Pascal Doussot.
"J’ai été averti par l’Agence régionale de santé, qui m'a dit qu'il y avait une pollution dans la rivière. L’eau, c’était de l’encre, elle était noire, noire, noire. La mortalité commençait, donc j’ai appelé la Fédération de pêche de Haute-Saône, qui est venue avec des techniciens", détaille l'élu.
Des prélèvements ont été réalisés par ces derniers. Selon la Fédération, il pourrait s'agir de digestat (produit de la méthanisation des matières organiques), venu d'un méthaniseur, un dispositif qui permet de valoriser les biodéchets.
"95 % de la vie du ruisseau" détruite
Pour le maire de Molay, la pollution serait d'origine agricole. À quelques kilomètres du village la rivière prend sa source près d’une exploitation agricole, déjà condamnée en 2015 pour une pollution à l’azote.
Contacté par téléphone par France 3 Franche-Comté, l'exploitant de cette dernière indique d'abord qu'il "ne s'est rien passé" et qu'il n'a "rien à ajouter".
Pour le maire et les services de la Fédération de pêche, "95% de la vie du ruisseau" a été détruite. Ils indiquent qu'il faudra certainement "plusieurs années" pour que cette dernière puisse retrouver de la vie.
La Fédération de pêche ainsi que la commune de Molay ont décidé de porter l'affaire devant les tribunaux.
"Que ce soit accidentel ou, je ne l'espère pas, volontaire, il faudra bien que quelqu’un endosse la responsabilité d’une telle catastrophe écologique"
, conclut Dominique Gillet, vice-président de la Fédération de pêche de Haute-Saône.
Fédération de Pêche de Haute-Saône
Pêche de sauvetage à Luxeuil-les-Bains
Les derniers mois ont été rudes pour nos cours d’eau…
Malgré les récentes précipitations, nos nappes phréatiques restent encore bien loin d’un niveau satisfaisant.
C’est dans ce contexte que, le mercredi 16 juillet, une pêche de sauvetage a été menée sur le canal de la Luxovia à Luxeuil-les-Bains, en collaboration avec Aappma Breuchin Haute Lanterne.
Nous avons pu sauver plusieurs poissons, notamment de la truite arc-en-ciel, de l'ombre commun, ainsi que quelques carpes qui ont été relâchées dans un milieu plus adapté.
Un grand merci aux bénévoles et à l’AAPPMA du Breuchin pour leur réactivité et leur précieux coup de main !

Comment lutter contre l’ambroisie ?
Que faire ou comment réagir lorsque l’on constate la présence d’ambroisie ? Comment s’en débarrasser ?
Tout propriétaire, locataire, exploitant, gestionnaire, ayant droit ou occupant à quelque titre que ce soit d’un terrain bâti ou non bâti, doit entretenir ce terrain en y pratiquant un entretien à la fois régulier et adapté, de nature à empêcher la prolifération des pieds d’ambroisie.

